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 Pouvoir!

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universelle
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MessageSujet: Pouvoir!   Pouvoir! EmptyJeu 2 Fév - 13:34

Voici le deuxième volet de la reflexion poursuivie à travers le texte "ab-surdité", l'ordre dans lequel vous les lirez n'a que peu d'importance...


Pouvoirs


La maîtrise du pouvoir reste l'un des fondements de la politique au sein de nos sociétés, et l'on s'attache plus à sa conquête qu'à son exercice effectif.
L'organisation politique au sein de nos démocratie représentatives concentre l'exercice du pouvoir dans les limites d'un même groupe d'individus: « les hommes politiques ».

La professionnalisation de cette activité aurait dut permettre une gestion de l'état efficace et détaché de son ancrage bourgeois inhérent à l'exercice d'une fonction à titre gracieux, comme ce fut longtemps le cas de la politique. Cette gestion politique semble efficace au vue de l'ampleur de la tâche à l'échelle d'un pays.

Malheureusement on ne peut fermer les yeux sur un aspect inhérent à la concentration des pouvoirs dans les limites d'un groupe restreint d'individus. Le pouvoir appel le pouvoir, on recherche en permanence de l'influence et du poids politique. Le pouvoir est corrupteur par essence, le meilleur des hommes ne peut résister aux forces qui l'anime. Il est une création de l'homme mais lui échappe inévitablement.

La politique doit être une recherche permanente d'équilibre entre l'intérêt général et l'intérêt particulier. Au sein d'une gestion politique centralisée, concentrée dans les mains de quelques milliers de personnes, les ressort de l'intérêt générale s'effacent devant les intérêt particuliers de ce petit groupe de dirigeant.

A cela s'ajoute le conflit aujourd'hui apparent entre l'économie et la politique, les intérêts des grandes sociétés et de leurs actionnaires s'éloignent toujours plus de l'intérêt général. Et nos gouvernants sont bien impuissants pour lutter contre les effets pervers du système économique qui sous-tend la quasi-totalité de l'activité de nos états.

La société n'est pas un tissus rigide, immuable. La société est semblable à une espèce vivante, elle vit s'épanouît, se transforme, parfois certaines branches disparaissent pour renaître sous des formes différentes, le lot de chaque civilisation, comme de toute espèce et de tout être vivant, est de disparaître pour laisser place à d'autres.

Il est pourtant certainement possible d'éviter les périodes de décadence que connaissent chaque civilisation. Chaque société possède son mode de fonctionnement, en accord avec son environnement, lorsque l'environnement change, la société doit s'adapter ou risque de dégénérer.
L'Empire Romain d'Occident s'est effondré sur lui même faute d'avoir sut modifier son organisation à temps pour répondre aux nouvelles contraintes qu'imposaient son gigantisme, et l'apparition de nouvelles menaces avec les invasions.
Notre société est face à un bouleversement économique et elle doit évoluer pour y faire face, l'apparition du chômage est l'un des symptômes de cette mutation de notre environnement sociale et les réponse qui lui sont apportés jusqu'à présent semblent loin de résoudre le problème.
Nous devons réfléchir aux mutations que nous devons apporter au mode de fonctionnement de notre société pour s'intégrer à un nouvel environnement économique et cela dans l'intérêt général et non dans l'intérêt de l'économie elle-même tel que nous la connaissons.
Ces changements doivent répondre aux demandes de l'intérêt général, certains besoins vitaux que, semble-t-il, nous avons trop souvent oublié. Ces besoins essentiels sont énoncés dans les droits de l'homme de 1945, il s'agit du droit à une vie décente, ce qui implique un logement, de quoi se nourrir, se vêtir, cela implique également le droit à un emploi qui corresponde aux aspirations de chacun, et c'est certainement ici que doit prendre naissance la mutation. Aujourd'hui nous envisageons simplement que du travail découle toutes les autres conditions, seulement nous voyons bien depuis une génération qu'il nous est impossible dans l'état actuel de notre système économique de fournir un travail à chacun, et pourtant tous ces individus ont leur place au sein de notre société.
Il y a ici un paradoxe entre un idéal que l'on est censé rechercher depuis un demi siècle et la réalité que nous entretenons chaque jour.

L'économie, dans son acception première, signifie la gestion de la maison, il est impensable de voir un propriétaire négliger les murs de sa maison au profit des terrains environnants, personne ne laisserait se dégrader l'endroit où il vit dans le seul but de concentrer ses efforts sur les terres qu'ils cultive pour tirer de ces dernières dix fois ce dont il a besoin pour se nourrir lui et ses gens. C'est pourtant ainsi que fonctionne notre économie aujourd'hui, on recherche le profit en oubliant d'entretenir les base de la société qui les génèrent, à savoir les individus qui vivent au sein de celle-ci. Une société côté en bourse à notre époque génère plus de profit lorsqu'elle licencie que lorsqu'elle embauche, ce qui génère du profit pour ses actionnaires, ceux-là même qui pourront se porter acquéreur de nouvelles actions dans d'autres sociétés opérant de même.

Le travail n'est plus la valeur d'une société, puisqu'elle est estimé en meilleur santé lorsqu'elle licencie que lorsqu'elle embauche, et le message à retenir est alors de devenir rentier par ses actions (à condition d'en avoir les moyens). Ou il faut repenser le travail, non plus comme un moyens de subsistance, mais comme une intégration sociale, la subsistance étant garantie par l'état. Et ce n'est pas une nostalgie du communisme que j'évoque ici, ce dernier fut une redoutable machine à ruiner un pays, le spectre du communisme hante les consciences, autant par la violence qu'il a engendré que par la pauvreté qu'il a laissé derrière lui. Cette réflexion est seulement une recherche de moyens pour atteindre notre idéal énoncé dans les droits de l'homme.

Pour quelles raisons notre société ne pourrait pas donner à manger à tous les individus qui la compose, de même fournir un toit à chacun ne devrait pas pouvoir être refusé, les moyens essentiels de la vie en société devraient être accessibles à tous, et ce n'est pas être communiste que de dire cela, ni utopiste, c'est simplement envisager que l'on évalue la richesse d'un pays non pas à l'aune de son taux de croissance ou de son PIB mais bien à l'aune de son IDH (indice de développement humain). Le bien-être des habitants d'un pays devrait être le seul critère d'évaluation de la richesse, le reste ne pouvant constituer que des indices de la puissance productrice d'une économie et en aucun cas la valeur réel de la société qui elle réside dans les individus qui la compose.

Si l'économie de marché et la démocratie représentative ne parviennent pas aux objectifs qu'ils se fixent, c'est certainement qu'il faut envisager d'autres modes de fonctionnement. Nous devons pousser notre société à évoluer, nous devons inventer les moyens qui nous permettront demain d'être fier de vivre dans une société ou la pauvreté n'existe plus, il y a dans nos pays occidentaux entre 15 et 20% de pauvres, alors que nous sommes censés être les états les plus riches du monde! Il y a une erreur d'énoncé, nous ne pouvons nous considérer comme des pays riches alors que nous sommes incapable d'éradiquer la misère sur notre propre territoire, et je ne parle pas de nettoyer la misère à la manière de certains politiciens, je parle bien d'une évolution de la situation des pauvres et non pas de l'éradication des pauvres comme certains l'envisagent, il ne faut pas se tromper de cible.
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