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 ab-surdité

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2 participants
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universelle
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universelle


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MessageSujet: ab-surdité   ab-surdité EmptyJeu 2 Fév - 13:31

Ce texte constitue la première partie d'une recherche, une sorte de tentative de cerner une problématique qui me dépasse, vous serez peut-être frustré, ou simplement méprisant, face à la naïveté de ce texte.

J'attend vos commentaires, critiques et reflexions.


Ab-surdité


Une longue liste serait une bien triste entrée en matière, de plus cela semblerait bien facile de balancer une série de choses.

Mais tout de même, par où commencer?

Le fatalisme fera notre début. Combien baissent les bras avant d'avoir commencés? Combien renoncent en se disant qu'ils sont seuls, isolés ou incapables? Ce n'est pas en s'asseyant au bord du chemin qu'on arrivera à l'heure. Le plus difficile étant, une fois la conscience en éveil, de trouver des moyens d'actions, ceux-ci peuvent prendre des formes multiples, notamment celle-ci, un texte ayant pour objet d'éveiller les consciences ou de rallier celles qui se sentent isolés, et pourquoi pas de convaincre ceux qui se pensent incapables...

Les pires choses que j'ai put entendre dans ma vie, et cela je l'ai entendu souvent: « arrête de penser aux autres, fait toi ta propre place au soleil », « arrête de penser, ça fatigue ».
Ce sont des mots censés, et pourtant ils portent en eux le germe de la servitude, si vous ne pensez qu'à votre situation, vous écraserez les autres sans remords, c'est la loi de la jungle, encore en vigueur aujourd'hui dans bien des milieux. Si vous arrêtez de réfléchir, vous n'êtes plus qu'un pion obéissant et servile jusqu'à la moelle.

Ces passages constituent le reflet de la « surdité », générée et entretenue par notre société, cette nécessité pour elle de persuader de son bien fondé et de son immuabilité, avec l'histoire comme fondement et comme justification, comme si l'histoire pouvait démontrer que la démocratie représentative et l'économie de marché étaient le meilleur modèle de société. Ce serait oublier bien vite la Rome Antique et sa grande république, qui échoua après une agonie de plusieurs siècles lorsque sa classe dirigeante s'est refermé sur elle-même à partir du 2eme siècle avant notre ère. Cette agonie déboucha sur des guerres civiles au premier siècle avant notre ère, ces guerres avaient pour objectif tantôt la conquête du pouvoir, tantôt l'intégration des populations entourant Rome à l'organisation de la cité, pour tenter dans tous les cas de retrouver un équilibre perdu depuis la fermeture de la classe dirigeante. Tout cela déboucha sur l'empire d'Auguste au premier siècle après J-C. Encore une fois on fit appel à un régime autoritaire pour rétablir un ordre, quitte à ce que le droit et les libertés en souffrent...
Les sociétés humaines préfèrent l'ordre à la liberté, et pour rétablir cet ordre on utilise parfois les pires moyens, c'est ainsi qu'a de multiples reprises dans l'histoire on a préféré les dictateurs aux guerres civiles, Hitler a bénéficié de l'une de ces périodes de troubles et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.
Aujourd'hui on constate une fermeture de la classe politique, et l'on peut parier que cela entraînera une déliquescence de la société, tôt ou tard, et cela d'autant plus facilement que chacun se laissera tenter par l'inaction, le fatalisme ou le désespoir.

Se complaire aujourd'hui dans notre modèle de société ce serait fermer les yeux sur le monde, « arrêter de penser », comment voulez vous que j'arrête de penser aux 20% de pauvres en France, aux 2 milliards de crève la faim à travers le monde alors que l'on produit aujourd'hui sur terre de quoi nourrir 12 milliard de personnes (source: World Food Organisation), à tous ces pays qui sont contraint de payer leur dette au lieu de fournir eau, nourriture et éducation à leur population, aux pays qui vendent des armes (la France troisième exportateur d'armes au monde) aux pays déjà endettés, aux petites mains qui fabriquent nos biens de consommation occidentaux, la manipulation sournoise des médias de masses chargés de nous détourner des véritables questions, ou de nous donner bonne conscience!!!

Gardez-vos bonnes consciences si tel est votre salut, mais je ne pourrais jamais fermer les yeux et « arrêter de penser »!

Gardez vos conscience en éveil, ne tombez pas dans la facilité de croire, et faites l'effort chaque fois qu'ils vous est possible de penser par vous même, de penser aux autres, de conserver un oeil critique en toute circonstance. Vous n'éviterez peut-être pas de vous tromper mais au moins vous éviterez que l'on vous trompe. L'erreur est humaine, elle n'est déshonorante que lorsque elle fait preuve d'un abandon de conscience.

La part de vous qu'il faut réveiller, c'est celle à laquelle beaucoup ont renoncé depuis leur adolescence, la volonté de changer le monde, la réaction épidermique à la société d'un adolescent rebelle, cette part à laquelle on renonce faute d'avoir put la canaliser pour la rendre créatrice et de peur qu'elle devienne incontrôlable et destructrice, on y renonce d'autant plus aisément que la société nous conditionne à accepter notre sort, à s'intégrer, s'insérer dans les cadres qu'elle nous fournit, nous devenons des stéréotypes de citoyens, inféodés à un système qui nous dépasse et que l'on finit par renoncer à expliquer.

Une fois cette part de nous-même retrouvée, il faut la cultiver et la canaliser, il faut chercher à la confronter à la réalité, à la partager, la communiquer, il faut que l'esprit de résistance se transmette comme une traînée de poudre, une sorte de virus salvateur détruisant la part stéréotypé de nous même inculquée depuis notre tendre enfance.

Les consciences se libèrent depuis des générations, elles manquent d'appuis, elle souffrent de la montée de l'individualisme, nous avons tendance à nous considérer comme des particules en solution dans la société et sans lien les une entre les autres, pourtant cette chimie particulière pourrait un jour produire un rassemblement, en chimie on appel cela un précipité, une forme solide dans une solution liquide, une cohérence au milieu du hasard et de l'ab-surdité.

Gardez les yeux ouvert et l'esprit aux aguets, ne renoncez jamais à votre liberté de penser, il n'y a pas de fatalité, il n'y a que des individus qui renoncent à leur liberté, nous aimons l'ordre mais tout ceci n'est pas contradictoire, la liberté peut s'ordonner sans asservir, alors que l'ordre asservi avant de concéder des libertés limités.
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lou.A.S-Garcia
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MessageSujet: ab-surdité et digressions écolos (la planète dans 50 ans!!!)   ab-surdité EmptyDim 19 Nov - 10:15

Nous sommes un point dans l’univers. Et pourtant nous sommes l’unique point capable de savoir qu’il est un point de l’univers.

Quel sens donner à cela ?

Est-ce qu’on peut accepter un quelconque sens déjà « donné » à cela ? Comment cela se fait-il que notre conscience, au final, nous permette de constater cette vanité de ce que nous sommes, malgré l’agitation ambiante ? Ou peut-être cette manière de voir ce à quoi arrive la conscience humaine est-elle déjà le produit d’une certaine évaluation de la signification de ce qu’est « être un point dans l’univers ».

J’ai entendu aujourd’hui qu’il y avait une étape entre le constat et le désespoir. Cette étape devait être l’action. Cependant, que doit signifier l’action ? A quelle échelle l’évaluer, pour qu’elle ne soit pas perçue comme absurde ? Est-il inéluctable d’arriver finalement à la conclusion de l’absurde ? En voyant tous ces « grands hommes » se battre contre des moulins, et finalement inscrire leur nom dans l’Histoire de ceux qui ont empêché le pire de se produire, ou qui du moins l’ont dénoncé pour qu’on ne le reproduise plus, peut-on affirmer qu’à toute échelle l’action humaine est absurde ? Est-ce absurde d’écrire ? De tenter de se faire comprendre ? De tenter de persuader ou convaincre ? De tenter de « dire » les « faits » ?

Toute entreprise humaine significative semble régie par le langage et le raisonnement. Non pas que toute chose efficiente ait été régie par la raison, mais que tout ce dont on se rappelle finalement, dans l’Histoire, est rationalisé, connecté à une continuité épistémologique qu’on veut être une sorte de rationalité, et puis transmis par le langage. Comment affirmer qu’on maîtrise alors les faits ? Cela vaut-il le coup de parler du monde ?

Au final, il semble que la conscience humaine soit bien faible.

Et pourtant elle est tout ce qu’elle doit être. Je ne parle pas de nécessité divine, mais justement le « fait » est qu’il n’y a rien au-delà de la conscience humaine qui permette de dire que la conscience humaine manque de quelque chose. Nous sommes un point dans l’univers. Cela fait-il de nous des parties insignifiantes de l’univers ? Non, puisque nous sommes des parties existantes, qui se sont développées d’une certaine manière, et qui, telles qu’elles sont, ne manquent pas d’être ce qu’elles sont. Et nos actions sont ce qui nous définit, puisqu’elles ne peuvent pas être autres qu’elles ne sont. Et pourtant, le langage fait que nos actions peuvent prendre énormément de significations, et en entraîner une chaîne d’autres, selon la signification qu’on donne à chacune d’elle.

Comme un arbre, et les ramifications de ses branches.

Finalement qu’est-ce que l’absurde, sinon un non-sens lié à un vestige d’essentialisme ? Puisque l’absurde est le sentiment de celui qui veut que les choses et lui-même soient autres que ce qu’ils sont – ou du moins qu’ils aient un autre sens. Mais alors pourquoi voulons-nous changer les choses ? Pourquoi être dotés d’une conscience qui permet d’orienter le cours des choses, s’il n’y a pas de direction transcendante/transcendantale pour nous guider ? Qu’est-ce qui fait qu’on veut justement orienter les choses d’une certaine manière ? Qu’est-ce qui fait que la vie est si souvent perçue comme une lutte pour gagner, ou du moins – et le plus souvent peut-être – ne pas perdre quelque chose ? La conscience est le don de constater ce qui est, et ce qui risque de ne plus être.

Et nous avons une action sur certaines choses.

Déjà, sans en être conscients, nous avons une action sur l’évolution de notre planète. Et en faisant l’effort de conscience auquel nous exhortent des scientifiques et des écologistes en tous genre, nous pourrions l’orienter de manière à garder hors des flots tout ce que l’homme a édifié, et en plus la diversité de la nature. Mais qu’est-ce qui fait que nous pouvons affirmer que la sauvegarde de notre civilisation, de l’humanité, est un bien ? A partir de quel moment la nature et son évolution peuvent-il prendre le pas sur la volonté propre à la conscience humaine de conserver l’humanité ?

Peut-être l’immortalité relève de ce genre de choses : être capable de faire en sorte de subsister dans la nature. En tant que ce point de l’univers capable de se voir comme un point, et surtout de vouloir que ce point subsiste, brillant et vivace, pendant un temps que la nature seule ou l’inconscience humaine ne détermineraient pas. Et pour cela, il faudrait aussi que la nature, dans sa richesse et son équilibre actuel, persiste dans son état actuel, ou du moins celui dans lequel elle se trouvait… avant l’ère industrielle ? Au premier siècle après Jésus Christ ? Il y a six mille ans ? L’adaptation à la nature signifie directement la modification de celle-ci. En tant que population record sur la planète, nous faisons que ces modifications atteignent une ampleur phénoménale. Comment trouver ce point d’équilibre entre la perduration de notre espèce, en tant que Homo Sapiens Sapiens, et celle de la nature ? Dans quel état maintenir la nature pour nous « convenir » - et LUI "convenir"?
Est-ce encore une affaire d’évolution culturelle ? Nous pourrions faire en sorte d’utiliser moins de technologie, de ne plus chercher uniquement le confort. Cela permettrait déjà de modifier moins la nature. Mais cela correspondrait-il à ce qu’il en est maintenant de la culture humaine ? La disparité des cultures met aussi en scène des rapports divers à la nature. Comment déterminer celui qui est le bon ? Qu’est-ce que « améliorer le monde dans lequel nous vivons » ? Quelle est la norme de cette « amélioration » ?
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